La durabilité reste un impératif pour les investisseurs !
Alors que les enjeux du réchauffement climatique ne cessent de s’intensifier, les législations environnementales et celles relatives à la responsabilité sociale des entreprises en Europe connaissent un inquiétant ralentissement, voire un net recul.
La proposition Omnibus risque d’affaiblir des piliers essentiels tels que la directive sur le devoir de vigilance en matière de durabilité des entreprises (CSDDD), la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) et le règlement européen sur la taxonomie.
Par extension, cela pourrait même éroder les fondements du Green Deal européen. Au moment où un cadre réglementaire plus rigoureux est indispensable pour accélérer la décarbonation de l’économie, un relâchement des efforts s’est insidieusement diffusé parmi les entreprises, façonnant un climat de complaisance généralisée.
Pourtant, les investisseurs analysent plus que jamais l’impact de leurs décisions : leur intérêt pour les critères ESG n’a jamais été aussi marqué. Les investissements verts constituent une alternative stratégique pour ceux qui souhaitent contribuer positivement à la lutte contre le changement climatique tout en générant des rendements financiers. Parmi ces solutions, les obligations vertes (Green Bonds) se distinguent comme un moyen efficace de financer des projets à impact environnemental positif, tels que les énergies renouvelables, la gestion durable de l’eau ou les infrastructures vertes.
Article corédigé par Marwa Bendaoud & Yassemine Aboumad Consultantes BU Finance chez Axys.