Une IA responsable constitue l’un des leviers de la transition


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Pour gagner en résilience, les entreprises doivent s’emparer des enjeux liés au changement climatique, explique Laurence Suprano, présidente d’Axys. Elle invite les dirigeants à s’appuyer sur l’IA pour développer une économie « sobréthique ».

Aujourd’hui, alors que tout semble pouvoir basculer du jour au lendemain – les marchés, les chaînes d’approvisionnement, les équilibres géopolitiques -, une chose, elle, ne change pas : les limites planétaires. Elles ne s’ajustent pas à la conjoncture. Elles ne s’adaptent pas aux urgences du quotidien. Et, elles continueront de peser de tout leur poids sur les modèles économiques.

Le dépassement de six des neuf limites planétaires fait peser un risque d’emballement et de bascule des écosystèmes dans un état instable et défavorable au maintien d’un espace sûr et juste pour l’homme. Ce constat, implacable, doit guider l’engagement des entreprises et institutions à tenir le cap vers une RSE régénérative au service du vivant. Une politique sociale et environnementale qui ne se contente plus de « faire un peu mieux », mais qui pense véritablement l’avenir.

Le pilotage de la transition écologique, sociale et économique nécessite une bascule radicale, en intégrant cette démarche au cœur de la stratégie. Fini le temps où la RSE se logeait dans un rapport annuel. Aujourd’hui, elle doit irriguer les décisions d’investissement, d’innovation, de gestion des ressources et de relations avec les parties prenantes.

Aujourd’hui, alors que tout semble pouvoir basculer du jour au lendemain – les marchés, les chaînes d’approvisionnement, les équilibres géopolitiques -, une chose, elle, ne change pas : les limites planétaires. Elles ne s’ajustent pas à la conjoncture. Elles ne s’adaptent pas aux urgences du quotidien. Et, elles continueront de peser de tout leur poids sur les modèles économiques.

Le dépassement de six des neuf limites planétaires fait peser un risque d’emballement et de bascule des écosystèmes dans un état instable et défavorable au maintien d’un espace sûr et juste pour l’homme. Ce constat, implacable, doit guider l’engagement des entreprises et institutions à tenir le cap vers une RSE régénérative au service du vivant. Une politique sociale et environnementale qui ne se contente plus de « faire un peu mieux », mais qui pense véritablement l’avenir.

Si c’est ce que semblent avoir compris 70 % des entreprises au sein desquelles la RSE est désormais rattachée au COMEX, contre 63 % en 2022, selon Kantar, ces dernières doivent aujourd’hui faire face à de fortes incertitudes : tensions géopolitiques, assouplissement des réglementations européennes avec, récemment, la mise en place de la législation.

Laurence SUPRANO

Présidente

Laurence SUPRANO