Concrètement, cela change quoi ?

Il ne s’agit plus seulement de « vendre ce qu’on a », mais de construire mathématiquement l’assortiment optimal :

• Planification des Besoins (Sourcing) : Au lieu d’acheter au fil de l’eau, le système calcule le « gap » entre le stock actuel (dispo + en atelier) et la cible idéale de détention par segment et par zone de chalandise. On n’achète plus un « bon coup », on achète la pièce manquante du puzzle.

• Ordonnancement (Reconditionnement) : L’atelier ne traite plus les entrées en FIFO (First In, First Out). Le MRP priorise les véhicules dont la demande locale est la plus forte ou dont la rotation est la plus rapide. On aligne la production sur la vélocité commerciale.

• Gestion de fin de vie (Déstockage) : Le système ne subit pas le vieillissement. Il anticipe les seuils critiques (90/120 jours) et propose des scénarios de sortie (baisse de prix dynamique, bascule marchand, export) avant que le véhicule ne devienne un « toxique » pour le bilan.

L’impact sur l’EBITDA

Les benchmarks sont éloquents. Passer d’une rotation de 4 à 6 fois par an change radicalement la rentabilité des capitaux engagés. Dans un contexte de marges sous pression et d’incertitude sur les valeurs résiduelles (notamment BEV), la vitesse est votre meilleure assurance-vie.

Les briques technologiques existent (DMS modernes, outils de pricing temps réel, IA prédictive), les données aussi. Le défi n’est pas seulement technique ou data, il est surtout managérial.

Êtes-vous prêts à structurer votre activité VO avec la même rigueur qu’une Supply-Chain industrielle ?

Le virage vers l’optimisation des flux est inévitable. Ceux qui l’anticipent prendront une avance décisive sur la concurrence.

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